La 5G à Paris, c’était compliqué, mais c’est parti !
Depuis quelques jours, les Parisiens dûment équipés ont enfin accès à la cinquième génération de téléphonie mobile. Alors que de nombreuses villes françaises en bénéficient déjà, la capitale a dû attendre le 19 mars dernier pour y avoir accès. Mais ça y est, la 5G à Paris, c’est parti !
Depuis quelques jours, les Parisiens dûment équipés ont enfin accès à la cinquième génération de téléphonie mobile. Alors que de nombreuses villes françaises en bénéficient déjà, la capitale a dû attendre le 19 mars dernier pour y avoir accès. Mais ça y est, la 5G à Paris, c’est parti !
La 5G à Paris, un contexte particulier
De leur côté, SFR, Orange, Bouygues Telecom étaient sur les starting-blocks, prêts à commercialiser la 5G à Paris. Mais les discussions avec la mairie de Paris suite aux réticences de certains élus ont quelque peu repoussé leur projet. Paris demeurait ainsi assez isolée au milieu de nombreuses communes limitrophes déjà équipées d’antennes connectées depuis quelques semaines.
C’est un accord autour de la « charte de téléphonie mobile » qui a fini par débloquer la situation. Opérateurs et élus se sont en effet entendus sur les mesures à prendre :
- garantir le recyclage des téléphones mobiles obsolètes ; quelques pas avaient déjà été faits en ce sens, mais les opérateurs ont assuré de mettre les bouchées doubles ;
- maîtriser les niveaux de puissance des antennes parisiennes intra-muros ; des seuils spécifiques, nettement inférieurs aux plafonds par ailleurs autorisés, sont ainsi prévus pour la capitale.
Une procédure spécifique à la capitale
Avant le coup d’envoi lancé par Orange et SFR, les opérateurs ont du se tenir à un cahier des charges spécifique aux antennes 5G parisiennes. C’est une entité municipale dédiée, la CCTM (commission de concertation de la téléphonie mobile), qui se charge de la validation des dossiers présentés par les opérateurs. Elle les étudie par tranches de 40. Le court délai depuis la signature retardée de la charte n’a permis la tenue que de deux commissions, les 16 et 18 mars derniers. C’est pourquoi dans l’immédiat, ils n’activent que 80 sites chacun malgré des centaines de sites compatibles, prêts à être ouverts commercialement.
Les Parisiens sont prêts !
Mais comme l’a précisé le Directeur général de SFR, Grégory Rabuel, la couverture va atteindre 80% de la population parisienne. « Un quart de nos ventes en boutiques portent sur des offres 5G. Les consommateurs qui renouvellent leur smartphone optent pour des appareils compatibles avec la 5G, pour être prêts quand elle sera là ». Autrement dit, les Parisiens sont prêts.
Le territoire quant à lui se prête particulièrement bien aux applications et débouchés de la 5G. Hors préoccupations environnementales, les utilisateurs semblent friands de cette nouvelle génération de téléphonie, qu’ils adopteront instantanément selon les opérateurs. Ils restent cependant soucieux de conserver leur ancien téléphone le plus longtemps possible par souci écologique. Consciente de ces enjeux, Laurence Thouveny la directrice d’Orange Île-de-France, s’est exprimée dans ce sens : « Orange déploie la 5G là où il existe un besoin pour accompagner au mieux l'évolution des modes de consommation des Français, de manière responsable et raisonnée. » Certaines grandes villes françaises comme Lille sursoient d’ailleurs à statuer dans l’attente du rapport de l’ANSES.
Question débit, Orange et SFR ont fait au mieux pour satisfaire les Parisiens. Ils ont opté pour des antennes fonctionnant sur la bande de fréquence de 3500 MHz. C'est la plus haute fréquence vendue aux enchères en fin d’année.